À propos

Julien Hanriot-Colin @instagram

Après des études en arts appliqués à Besançon, une classe préparatoire à Lyon, j’intègre l’École normale supérieur de Cachan qui prépare aux concours de l’enseignement. J’obtiens l’agrégation d’arts appliqués en 2000.

A partir de là, enseignant en arts appliqués, c’est mon job : pendant 9 ans à Orléans pour préparer les élèves au baccalauréat, puis pendant 6 ans à l’École Estienne ou j’interviens auprès d’étudiants en graphisme, typographie, reliure et gravure. Cela répond à mon désir de me rapprocher de mes centres d’intérêts : le livre, l’image imprimée.

Parallèlement je poursuis une pratique de la gravure en taille d’épargne, sur linoléum, puis sur bois et fais quelques incursions dans divers ateliers d’impression typo (Nantes, la Zone opaque à Pantin, le Leg à Estienne, la Briche à Pantin, l’Imprimerie-Charcuterie dans le Puy-de-Dôme) dans le but d’imprimer de petites éditions en tirage limité, des affiches placardées dans le ville ou, même, de grands collages polychromes et modulaires sur les murs.

J’anime à l’occasion de festivals, salons de l’édition jeunesse ou ateliers de découverte différents ateliers de création, d’impression sur textile, de gravure, etc. avec la Ressourcerie d’Orléans, pour Labomedia, pour le salon de l’édition jeunesse de Villeurbanne, dans le cadre d’une exposition de jeux vidéo indés à l’invitation de Xavier Girard

Avec la naissance de mes enfants, je me découvre une nouvelle passion pour les silhouettes découpées dans du carton de récupération et les ombres projetées qui s’animent et prennent voix pour dire des histoires. Une foule bigarrée d’animaux, personnages, monstres donnent corps à plusieurs spectacles d’ombres, en différents lieux, pour différents publics. Belles rencontres et découverte diagonale des techniques de sonorisation, mixage et musique électronique.

Depuis trois ans, sans abdiquer de mes velléités graphiques, au contraire, j’ai largué les amarres et, en famille, nous voyageons entre France, Belgique, Suisse, Espagne et Portugal, d’ateliers d’imprimerie, en collectifs paysans, expositions graphiques et en lieux de création autogérés.

Et demain? Poser nos valises et aménager un lieu (Puy-de-Dôme ?) structuré autour d’ateliers (bois, imprimerie, poterie, peinture…) pour continuer à développer des projets autour de l’édition jeunesse, du fanzine autoproduit, du bois gravé et d’ateliers ludiques et créatif pour les enfants comme, par exemple, en juin 2020 au Printemps du Livre de Tanger à l’invitation de l’Institut français (remporté une date ultérieure pour cause de Covid).